Auteur/autrice : ACROPOLE Page 47 of 57

Comportement des investisseurs pendant la crise Covid-19

A la suite des forts mouvements de marchés observés courant mars dans le cadre de la crise créée par la pandémie liée au Covid-19, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a souhaité étudier le comportement des investisseurs particuliers sur les marchés actions.

Un activité soutenue

On remarquera que le pic d’activité enregistré en début d’année s’est confirmé et que les investisseurs particuliers sont restés actifs tout au long de l’année, malgré l’incertitude ambiante.

Grâce aux données de reporting de transactions fournis par les établissements financiers français, l’étude permet de constater une activité très soutenue des particuliers sur ce marché. Près de 1,4 million de particuliers ont passé un ordre de Bourse en 2020. Si certains des particuliers étaient déjà actifs en Bourse dans les mois qui ont précédé la crise liée au coronavirus, plus de 150 000 investisseurs ont fait leur entrée sur le marché pour la première fois depuis janvier 2018.

Pour accéder à l’étude, cliquez sur le lien suivant : https://www.amf-france.org/fr

Le privilège de prêteur de deniers va t-il disparaitre ?

Le privilège de prêteur de deniers est l’une des sûretés les plus usitées par les organismes bancaires.

Ils peuvent en bénéficier toutes les fois où ils accordent à leurs clients un crédit destiné à l’acquisition d’un bien immobilier, et leur permet d’être prioritairement indemnisés en cas de défaillance de leur débiteur par la vente du bien.

Plus précisément, le privilège de prêteur de deniers a pour assiette l’immeuble acquis à hauteur du prix de vente, et son inscription au fichier immobilier prend rétroactivement rang à la date de la vente, à la différence des hypothèques qui ne prennent rang qu’au jour de leur inscription. Pour ce faire, plusieurs conditions cumulatives : que l’acte d’emprunt et la quittance du vendeur soient établis par acte notarié, qu’ils prévoient une double déclaration de destination et d’origine des fonds et qu’il soit procédé à l’inscription dudit privilège dans les deux mois de la vente.

L’un des avantages subsidiaires de cette sûreté pour l’emprunteur immobilier tient à son coût, puisqu’à la différence de l’hypothèque conventionnelle, le privilège de prêteur de deniers est exonéré de la taxe de publicité foncière.

La loi « Pacte » du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises a offert au gouvernement la possibilité de mettre en œuvre une refonte du droit des sûretés par voie d’ordonnance, dans un délai de 2 ans. Est donc attendue une nouvelle réforme d’ici mai 2021, laquelle va cette fois-ci fortement impacter le privilège de prêteur de deniers dans son format existant, les privilèges ayant été exclus de la réforme de 2006.

Les travaux du groupe de travail présidé par le professeur Michel Grimaldi prévoient en effet la transformation des privilèges immobiliers spéciaux en hypothèques légales pour gagner en lisibilité. L’objectif poursuivi est également de renforcer la sécurité juridique et de favoriser l’attractivité économique du droit français en mettant fin à la rétroactivité de l’inscription du privilège sur le bien immobilier. Là encore les notaires veilleront à l’inscription des hypothèques légales au service de la publicité foncière.

Il n’est pas trop tard pour faire part de ses observations juridiques, le ministère de la justice consulte les professionnels du droit, les acteurs économiques et les universitaires sur un avant-projet d’ordonnance jusqu’au 31 janvier 2021.

Solène MOSCA, Notaire

Le site : https://www.cheuvreux.fr/etudes/bordeaux

Source : Patrimoine24.com

Newsletter du 1er trimestre 2021

Retrouver ci dessous notre nouvelle newsletter ! Un concentré d’informations utiles en pour bien débuter l’année


Sommaire :

A la Une : Illuminez votre Epargne en 2021 !
Personne n’aurait pu prévoir ce qui s’est passé l’an dernier et il faut bien avouer que nous sortons tous de 2020 un peu « chamboulés »… Il se peut même que ce soit le cas pour votre épargne ! En effet, les marchés financiers européens ont terminé l’année dans le rouge et la France n’a pas échappé à la règle…

Zoom sur : Toutes les nouveautés pour votre gestion de patrimoine.
Réductions d’impôts, crédits d’impôts, déductions fiscales applicables sur le revenu … Vous avez jusqu’au 31 décembre pour que les avantages fiscaux aient un impact sur votre impôt payé en 2021 et calculé sur vos revenus de 2020.

Les infos utiles : Les 3 points mis à l’honneur pour ce trimestre :

  • Focus sur l’actualité de l’immobilier défiscalisant
  • Vous pouvez désormais résilier votre complémentaire santé plus facilement !
  • Services à domicile : Restriction du crédit d’impôt aux seuls services rendus à votre domicile

Soldes, vos droits – Avis en ligne – Prêt entre particuliers – Viager – Emploi

  • Soldes : écoulement des stocks jusqu’au 16 février : Il vous reste encore 3 semaines pour profiter des soldes d’hiver. Garantie des produits, affichage en magasin, achat en ligne… connaissez-vous les règles applicables pendant cette période ? Voici tout ce que vous devez savoir avant d’acheter.
  • Avis en ligne : vraiment fiables ? : Vous êtes de plus en plus nombreux à acheter des biens ou services en ligne, en vous appuyant sur les avis des internautes. Mais jusqu’où pouvez-vous leur faire confiance ?
  • Prêts entre particuliers : Restez prudents ! : Peu de garanties à fournir, faible taux d’intérêt, capital rapidement disponible… le prêt entre particuliers a ses avantages. Mais quelques règles de prudence sont à adopter…
  • Vendre en viager : Fiscalement avantageux : Le viager consiste à vendre un bien immobilier en échange du versement d’une rente viagère périodique. Son régime fiscal est intéressant pour le vendeur. Qu’en est-il côté acheteur ?

Vous verrez ces thèmes développés, ainsi que d’autres, dans le dernier communiqué de Bercy en cliquant sur le lien suivant :

https://lettres-infos.bercy.gouv.fr/campagnes/BCD/email/653

Rétrospective 2020

Avec la pandémie du nouveau coronavirus, l’année écoulée aura changé le monde comme aucune autre depuis au moins une génération.

2020 aura été une année de questionnements, de remises en question, mais surtout une année d’adaptation pendant laquelle le Cabinet s’est efforcé de toujours viser le haut, tout en gardant l’ADN qui nous caractérise : L’attention que nous portons à vous tous, clients, partenaires, fournisseurs.

Nous espérons que vous apprécierez la petite vidéo que nous avons crée.

Nous sommes fiers du chemin accompli dans la difficulté de ces 12 derniers mois très particuliers, et sommes prêts à faire en sorte que 2021 soit pour vous encore meilleure !

Merci pour votre confiance !

Produits d’épargne enfants – Aides vélo – Améliorer son logement – Placements financiers

  • Quel produit d’épargne pour votre enfant ?: Lorsque votre enfant reçoit de l’argent, celui-ci peut être placé sur un produit d’épargne et ce, dès sa naissance. Faites le point sur les options possibles en fonction de son âge.
  • Renforcement des aides pour circuler à vélo : Bonne nouvelle si vous vous remettez en selle en 2021 : l’aide pour réparer votre vélo se prolonge. Quant au montant du Forfait mobilités durables, il a été revu à la hausse. On vous dit tout sur les montants applicables.
  • Quelles aides pour améliorer votre logement ? : Vous souhaitez réaliser des travaux de rénovation, mais vos ressources financières sont limitées ? Voici toutes les aides dont pouvez bénéficier.
  • Placements financiers : Comment éviter les arnaques ? : Vous êtes tentés par des perspectives de gains plus alléchantes que celles des placements traditionnels ? Cela n’est pas sans risque. Pour vous aider à détecter les escroqueries aux placements financiers, suivez nos conseils.

Vous verrez ces thèmes développés, ainsi que d’autres, dans le dernier communiqué de Bercy en cliquant sur le lien suivant :

https://lettres-infos.bercy.gouv.fr/campagnes/BCD/email/651

Loi de finances 2021 – Baisse IS – Prêt de main-d’œuvre – Devis obligatoire

  • Loi de finances 2021 : les principales mesures fiscales : Baisse des impôts de production, crédits d’impôt pour les TPE/PME, modification de la fiscalité des véhicules… Retrouvez l’ensemble des nouvelles dispositions fiscales entrées en vigueur avec la loi de finances pour 2021.
  • Baisse de l’impôt sur les sociétés : Pour la deuxième année consécutive, la baisse du taux de l’impôt sur les sociétés se poursuit. Plusieurs niveaux de taux s’appliquent en fonction de votre chiffre d’affaires. Quel sera le vôtre ?
  • Prêt de main d’œuvre assoupli : Dans le cadre de la crise sanitaire, les démarches sont facilitées pour mettre en place le prêt de main-d’œuvre. Et depuis le 1er janvier, les entreprises qui recourent au chômage partiel peuvent mettre leurs salariés à disposition, sous certaines conditions.
  • Comment changer le statut juridique de votre entreprise ? : La forme juridique de votre société ne correspond plus aux réalités de votre entreprise­ ? Vous pouvez la modifier ! Mais cela n’est pas anodin… Voici tout ce que vous devez savoir si vous faites ce choix.
  • Devis : Dans quels cas est-il obligatoire ? En tant que professionnel, la délivrance d’un devis à votre client peut être obligatoire. Dans quels cas ? Que doit-il contenir ?

Vous verrez ces thèmes développés, ainsi que d’autres, dans le dernier communiqué de Bercy en cliquant sur le lien suivant :

https://lettres-infos.bercy.gouv.fr/campagnes/BCD/email/650

Pour Clartan, les marchés devraient repartir à la hausse en 2021 et 2022

« Malgré les inquiétudes initiales, 2020 ne sera pas 1929. Si le PIB mondial est prévu par l’OCDE en repli de 4,2% et celui de la zone Euro de près de 8%, le soutien des pouvoirs publics aux économies a permis d’amortir fortement un tsunami économique attendu. L’expérience de la crise de 2008 a fait que jamais dans l’histoire, cette réaction des pouvoirs publics n’a été aussi immédiate, massive et durable, notamment en France. Et quoiqu’on en dise, et quoiqu’il en coûte, l’arrivée sur le marché de vaccins en 2021 représente le point clé pour sortir de cette crise sanitaire majeure et redonner confiance aux marchés financiers. Ce retour à la confiance sera l’élément déterminant pour déverrouiller une épargne forcée, constituée au détriment de la consommation. Tous ces éléments favoriseraient un vif rebond de la croissance et du coup des marchés à partir de 2021. » Guillaume Brisset, gérant.

Vers une nouvelle économie
Les perspectives sont encore assez floues mais on peut noter plusieurs tendances de fond :
·         Une plus grande régionalisation des économies,
·         L’accélération de la transformation numérique des entreprises,
·         Une nouvelle manière de travailler et de se déplacer,
·         Une Europe engagée vers la protection de l’environnement, tirant le reste du monde dans la même direction.
 
Les points de vigilance
·         Le règlement des déficits publics abyssaux,
·         La courbe des taux, avec des taux longs repartant à la hausse du fait d’une amélioration de la conjoncture et d’un possible retour de l’inflation,
·         Une forte remontée des défaillances d’entreprises en 2021 quand les aides s’arrêteront,
·         Le risque politique d’une montée des extrémismes face à la souffrance sociale.
 
Perspectives 2021/2022
Clartan Associés s’attend à une forte croissance des bénéfices par actions liée à une croissance d’activité retrouvée et aux efforts réalisés par les entreprises pendant la crise pour baisser leurs coûts. Il existe sur le marché actions, de nombreuses valeurs cotées qui possèdent un fort potentiel de hausse de leur valorisation, surtout dans une perspective de long terme, d’où une forte anticipation de rebond en 2021 et 2022.
Parmi toutes ces valeurs, 4 sont particulièrement intéressantes à détenir en portefeuille :
·         Atos. Clartan Associés anticipe un retour sur action de plus de 15%, du fait de la hausse des multiples et d’une accélération de sa croissance bénéficiaire.
·         Inditex. Clartan Associés anticipe un retour sur action proche de 10%, du fait de la hausse de sa croissance bénéficiaire (forte accélération des ventes en ligne…)
·        Kion (leader allemand des chariots élévateurs). Clartan Associés anticipe un retour sur action de plus de 10%, du fait de la hausse de sa croissance bénéficiaire (montée en puissance des services et des logiciels dans le mix…)
·       PingAn (leader chinois des services financiers et de la technologie). Clartan Associés anticipe un retour sur action de plus de 15%, du fait de la hausse de sa croissance bénéficiaire (croissance régulière des résultats avec une position de leadership et un fort levier potentiel sur le spin-off de certaines entités).

Le site de Clartan : http://www.clartan.com/fr#

Source : Patrimoine24.com

Investir dans l’éducation. Quelles tendances à long terme ?

Pourquoi de plus en plus d’étudiants américains de classe moyenne optent pour les campus virtuels : La pandémie de coronavirus a frappé de plein fouet les universités américaines. Selon la dernière enquête de l’Institute of International Education (IIE), les inscriptions d’étudiants étrangers dans les universités américaines ont diminué de 43 % par rapport à l’année précédente. Cependant, de nombreuses universités ont continué à générer des revenus grâce aux frais de scolarité et aux droits d’inscription des étudiants étrangers en proposant des cours en ligne. En effet, l’enquête de l’IIE a révélé que 51 % des étudiants non américains de première année ont suivi des cours en ligne depuis leur pays d’origine.

Les universités américaines, qui sont en concurrence intense les unes avec les autres, ont commencé à se moderniser numériquement il y a de nombreuses années. Aujourd’hui, la technologie, la méthodologie et la didactique de ces établissements sont suffisantes pour enseigner à distance à plus de la moitié des étudiants nouvellement inscrits.

Remises complémentaires

Le développement économique des États-Unis au cours des années qui ont suivi la grande crise financière de 2008 a créé de nombreux défis pour les étudiants. Depuis la récession, déclenchée par l’éclatement de la bulle des subprimes, la plus grande économie du monde a connu une croissance régulière, mais le rythme a été plus lent que la normale. “Pratiquement aucun secteur aux États-Unis n’a connu une hausse des prix aussi importante que le secteur de l’éducation. Pour les enfants d’une classe moyenne de plus en plus défavorisée financièrement, la vie sur le campus est donc devenue de plus en plus inabordable, ce qui a entraîné une baisse du nombre d’étudiants dans de nombreuses universités”, explique Paul Buchwitz, gérant de portefeuille du fonds DWS Invest SDG Global Equities. C’est pourquoi de nombreuses universités ont fait équipe avec des entreprises du secteur des technologies de l’éducation qui proposent des offres en ligne complémentaires à l’enseignement en classe. Ces technologies dites éducatives (EdTechs) ne se contentent pas de concevoir le programme d’études en coopération avec les universités, mais prennent également en charge le marketing, le processus d’inscription et le soutien des parties concernées. “Grâce à ces initiatives, le nombre d’étudiants n’a pas diminué davantage. Les revenus supplémentaires ainsi générés sont généralement partagés entre les universités et les EdTechs”, explique M. Buchwitz.

Un enseignement et un apprentissage plus personnalisés

Les offres numériques gratuites stimulent non seulement l’activité des universités, mais elles peuvent également favoriser les possibilités d’enseignement et d’apprentissage personnalisés. Dans le concept de la “classe inversée” – une méthode d’enseignement de l’apprentissage intégré – les étudiants acquièrent leurs connaissances par le biais de cours en ligne. Des tests ultérieurs sont ensuite organisés pour déterminer ce qu’ils ont appris, ce qui permet de constituer des groupes ayant des niveaux de connaissances comparables. Cela permet aux étudiants de se concentrer sur un contenu plus approfondi lorsqu’ils se rendent à l’université. À l’inverse, les enseignants, qui ne sont plus obligés d’enregistrer leurs cours qu’une seule fois avant de pouvoir y accéder plusieurs fois, disposent d’une plus grande marge de manœuvre pour répondre aux besoins et au niveau de performance de chaque étudiant. “Cela permet non seulement de transformer le concept d’enseignement traditionnel, à savoir l’acquisition de connaissances dans l’établissement d’enseignement et l’approfondissement et l’application du contenu à la maison, de la tête aux pieds, mais aussi de le rendre beaucoup plus personnel et donc plus efficace”, déclare le gérant du portefeuille.


Source : patrimoine24.com

Les entreprises arrivent encore à lever des fonds à trois conditions

Nous relayons cette article très interressant d’Alexandre Stern, Operating Partner chez I&S Adviser :

Aujourd’hui bon nombre d’entreprises, malgré le contexte difficile, parviennent à séduire les investisseurs. Quels sont les leviers qui jouent en leur faveur ?


Les projets gagnants seront ceux qui démontrent un potentiel de marché garantissant croissance et rentabilité, bénéficient d’une solide capacité opérationnelle à exécuter le plan de développement annoncé et dont les recherches de financement n’hésitent pas à sortir des sentiers balisés.

Si la situation économique est tendue pour de nombreuses PME et startups, les fonds d’investissement n’arrêtent pas d’investir pour autant et des opérations capitalistiques continuent d’avoir lieu. Certes, le nombre de transactions est inférieur en 2020 à celui de 2019 et le montant total levé reste également en deçà de celui observé l’an dernier.

Néanmoins, cet automne 2020, des sociétés comme Ynsect, Kalray, Pigment ou Ankorstore ont clôturé des tours de table de plusieurs dizaines de millions d’euros. Alain Ducasse a quant à lui convaincu l’asset manager Mirabaud Patrimoine Vivant d’entrer à son capital malgré un secteur de la restauration à l’arrêt.

Alors qu’est-ce qui se joue ? Pourquoi et comment certaines entreprises arrivent à convaincre les investisseurs ? Qu’en retenir ?

Avoir des preuves attestant de son potentiel marché

Les entreprises qui tirent leur épingle du jeu partagent toutes trois critères. Premièrement, toutes ont démontré la pertinence de leur business model : elles ont prouvé leur capacité à rencontrer un marché, à générer du chiffre d’affaires et à être rentable à moyen terme. « Fly to quality » comme on dit dans le secteur.

Avoir une bonne idée ou un concept génial et super innovant ne suffit pas, il faut rencontrer un marché et démontrer par un POC qu’on sera en mesure de transformer le potentiel annoncé en revenus. On peut à ce titre évoquer Ynsect qui, avec sa ferme d’insectes installée dans le Jura, annonce des contrats déjà signés avec plusieurs clients significatifs comme Torres, Skretting, Angibaud, Compo Group pour une valeur estimée à 105 millions d’euros.

Être opérationnellement structuré pour exécuter le plan annoncé

Deuxièmement, ces entreprises ont toutes démontré sur le terrain leur capacité à exécuter opérationnellement la vision et le plan de développement annoncés. Les mesures gouvernementales venant garantir le niveau minimum de trésorerie requis, la prime des levées de fonds ira donc aux PME et startups qui mettront en place la structuration opérationnelle adéquate pour dérouler leur plan, feront preuve d’agilité pour l’ajuster en fonction des évolutions de la crise et se seront dotées de l’équipe idoine pour en piloter l’exécution.

Les décisions prises et les choix managériaux observés au cours des derniers mois seront scrutés car ils donnent des indications sur l’aptitude de l’entreprise et de ses dirigeants à sécuriser l’activité, à prendre des décisions difficiles mais pertinentes face à un contexte changeant fait d’imprévus et à éventuellement opérer des pivots pour garantir croissance et rentabilité. De nombreuses sociétés qui servaient principalement une clientèle d’hôtels et de restaurants ont ainsi opéré avec succès un virage serré vers le BtoC.

Innover dans les schémas de financement

Enfin, les entreprises qui réussissent à lever des fonds n’hésitent pas à aller chercher d’autres sources de capitaux et à les mixer. Aux côtés des acteurs classiques comme les fonds d’investissement, il peut s’avérer pertinent de sortir des sentiers battus et de se tourner vers le crowdfunding, les family offices qui investissement sur des durées souvent très longues ou encore de solliciter des capitaux de proximité auprès d’acteurs régionaux.

Un « bon projet » au sens des fonds se finance toujours

Finalement, même si la croissance économique marque le pas, il y a de l’argent pour financer les projets des PME et startups, voire presque plus qu’il y a quelques temps puisqu’il n’a pas été dépensé du fait de la crise. Les investisseurs de tous profils restent à l’écoute des opportunités. Un bon projet, une entreprise dotée d’un modèle économique solide et équilibré, affichant un réel potentiel de croissance de l’activité et ayant démontré sa rentabilité, trouvera toujours les capitaux nécessaires à son développement. Même, elle fera l’objet d’une âpre concurrence entre les investisseurs pour être celui qui entrera au capital. Car ces derniers restent motivés par la peur de laisser passer de bonnes affaires, ce que les anglo-saxons appellent le FOMO (fear of missing out).

Alexandre Stern, Operating Partner, I&S Adviser


Un article à retrouver sur Le Monde du Chiffre

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